Depuis hier et un article qui va définitivement mettre fin à ma vie sociale (pour rappel, plus personne ne va m’inviter à une soirée), il y a pas mal de nouveaux venus sur ce blog (1′093 selon Analytics, 2 milliards selon l’auteur). Petite présentation, histoire de savoir où vous mettez les octets :
Lancé en mai, ce site a pour seul but avouable de me faire lever le matin. (En vrai, j’ai un plan très bien ficelé : Être repéré par un richissime investisseur – Me faire financer un nouveau média – Lancer Bon pour la Chronique – Faire plus de clics que Norman et Cyprien réunis – Me faire aimer de la population en écrivant du bien de moi – Être élu au Conseil Fédéral – Boire un sirop cassis avec Ignazio Cassis – Claquer 30′000 francs pour être mieux maquillé qu’Emmanuel Macron – Devenir président DU MONDE HAHAHAHA !)
Au départ, je devais écrire un article par jour pendant un mois. J’ai fini par me prendre au jeu, alors j’ai décidé de continuer, au moins pour une année (et puis mon orientatrice professionnelle m’a dit que, 30 jours, pour devenir président du monde, c’était un peu court comme délai.)
Donc si tout va bien, je me lève à 8h20 et je poste quelque chose à 9h20. Bon là par exemple, il est déjà 9h35 et hier c’était 11h45, mais comme avec les cadeaux de Noël pourris, c’est l’intention qui compte.
Normalement, il y a quelque chose chaque matin, du lundi au vendredi. Ce “quelque chose” est presque structuré, puisqu’on retrouve :
Des brèves (aka les Fastnews) une fois par semaine
Des auteurs invités, quand ils ont envie (et qu’ils ont fini leurs articles)
Rien, quand je n’ai vraiment pas le temps (parfois, je travaille)
Quand j’aurai de bonnes idées, il y aura aussi d’autres formats. Si quelqu’un a une suggestion sur ce que je pourrais faire en vidéo ou en audio, il peut me faire un mail. Si quelqu’un veut être un auteur invité, on boit un café et c’est réglé. En plus, il n’y a pas de liste d’attente.
Spritz au champagne, Libération lascivement déposé sur une table basse au style épuré, meubles de bois foncé sur un parquet clair, cendriers vintage dans tous les coins : aucun doute possible, j’étais bien dans l’appartement de Fred Valet samedi soir pour une soirée de quadretenaires (des gens entre 40 et 30 ans).
Il y avait des artistes (genre des auteurs et des musiciens. A ce propos, ne mettez jamais plus de deux écrivains dans une même pièce. Au mieux ils vont se détester, au pire ils vont écrire un livre. Et il n’y a rien de plus insupportable que des auteurs qui écrivent.) Donc il y avait des artistes, des jeunes parents rangés qui “partagent un burger pour deux” et qui “rentrent maintenant, parce qu’on à pris la voiture – avec le petit c’est plus pratique – et demain il y a balade le matin et musée l’après-midi, mais promis, on n’est pas chiants.” Il y avait aussi beaucoup de vin rouge et même Jorge Guerreiro.
Jorge Guerreiro qui est – pour moi – un OBNI (objet bloguant non identifié) de l’internet suisse. Jorge Guerreiro dont j’aimerais bien savoir s’il a un métier, ou si son quotidien consiste simplement à essayer des voitures, aller dans des hôtels pour voir des montres et en faire des articles. Jorge Guerreiro que j’étais heureux de voir en vrai, parce qu’à force de ne l’apercevoir qu’en costard sur Instagram ou Facebook, je commençais à me demander s’il existait vraiment, ou s’il avait été créé par le lobby du Lifestyle. Et bien, ce Jorge Guerreiro était présent de manière très concrète ce soir-là : en chair, en os et en t-shirt (!!!).
Dès le départ, il était donc évident que tout ceci allait finir sur mon blog.
Concrètement, j’ai passé les premières minutes à chercher Emmanuelle, qui était sur le balcon, en apparence tout à fait à l’aise mais mentalement en PLS et attendant que ça passe. “Ça” pour tous ces inconnus, les futilités d’usage à débiter et l’absence de tisane et de lit bien chaud. Je le sais puisqu’à 23h, elle m’a dit : “Je rentre chez moi, je vais boire une tisane.”
Avant cela, nous avons tout de même profité d’être deux dans cette jungle bobo pour échanger nos impressions respectives par SMS (comprendre médire de tout le monde) avec la délicatesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine ou la discrétion de Philippe Leuba et son verre de blanc dans une séance pour abstinents. La preuve :
Une fois seul dans ce marécage socialo-écolo-bisounours, je me suis fait mon premier nouvel ami de la soirée. Un enfant de 4 ans et demi, très sympa, qui a certainement senti que j’étais le plus jeune des grands et que je pouvais lui apprendre des trucs rigolos. Quand on a une mère linguiste, qui était aussi présente, on ne doit pas se marrer tous les jours (perso, j’imagine ça comme ça : ”va ranger ta syntaxe, sinon pas de dessert ce soir !”) Bon, je n’ai pas eu le temps de lui apprendre grand chose. Il m’a vite abandonné pour aller jouer avec une fille de son âge, dans la pièce où étaient stockés les bébés et enfants.
Je me suis donc dirigé vers le balcon du salon, où je suis tombé sur une auteure de théâtre/scénariste pour la RTS. En homme curieux et poli, je lui ai demandé le nom de la dernière pièce qu’elle avait écrite, parce que je savais pas qui elle était : “ Donc tu ne vas pas beaucoup au théâtre..” avant d’ajouter :
“Comme scénariste, je ne suis pas connue, mais si tu dis mon nom, dans le milieu du théâtre à Lausanne, c’est pas trop mal.“Une femme incroyable, le 26 août 2017
Donc j’étais sur ce balcon du salon, et hésitais entre me jeter par dessus la barrière, ou y précipiter celle dont on doit prononcer le nom dans les théâtres lausannois, en hurlant : “Je confierai la mise en scène de ton enterrement à Gianni Schneider et ça va te coûter une blinde, connasse.”
Heureusement, quelqu’un est arrivé, ce qui nous a sauvé d’une mort certaine et de funérailles hors de prix, puisque je me suis contenté de jeter mon mégot en bas. Ce quelqu’un, c’est un autre artiste, musicien-producteur. Le mec que je connaissais de vue et de nom, mais que je n’avais jamais croisé.
Je me suis donc rué sur sa présence pour lui demander comment se passait son activité de musicien, espérant que sa réponse me redonnerait foi en l’humanité, les artistes et les balcons. Grave erreur… Après quelques secondes de discussion, il passe la main dans ses cheveux et me dit :
“Avec la musique, je dégage un petit mi-temps sur l’année. Surtout que, musicalement, je n’ai pas un style facile.”Un homme prodigieux, le 26 août 2017
Alors attention, j’ai rien contre les faux modestes et les vrais égocentriques, mais j’ai un peu plus de peine avec les attitude de GROS CONS.
Je me suis donc précipité sur une bouteille de rouge et vers le balcon de la cuisine. En passant dans le salon, j’ai entendu : « Si tu vas sur la chaîne YouTube de BeCurious TV…”
Je me suis mis à courir.
En chemin vers l’autre bout de l’appartement, j’ai croisé des jeunes parents, devant la chambre où étaient stockés les bébés et enfants, regardant à travers le pas de la porte avec le même air niais que moi quand je lis Nicolas Rey. Ils semblaient très fiers et émus d’avoir réussi à faire Noah ou Mia rien qu’avec leurs parties génitales, alors qu’il aurait suffit d’un trépied, d’une caméra, d’une cheminée et d’une peau d’ours pour réaliser un truc vraiment cool.
J’ai sprinté.
J’ai finalement atteint le balcon de la cuisine, tombant au milieu d’une conversation sur le chien de Fred Valet, qui aurait échappé au nazisme en 1940 et qui serait apatride. J’étais sûr qu’on allait embrayer sur le LSD, mais non. C’était sérieux.
J’étais donc coincé entre des gens qui ont la prétention d’être modestes et un chien qui aurait plus de 70 ans mais pas de passeport. Il ne me restait qu’à finir une bouteille de rouge le plus rapidement possible et rentrer chez moi.
C’est là qu’un des invités a choisi le bon moment pour déclencher le climax dramatique de cette soirée, s’enfermant à clef dans les toilettes pour confondre le lavabo avec un oreiller. Pour réaliser ce retour en adolescence, la recette est encore plus simple que celle du Spritz : mélangez beaucoup de Vodka avec rien à manger et le tour est joué.
Nous étions donc tous derrière cette porte, à nous demander ce qu’il fallait faire. Chacun a apporté sa contribution :
Le musicien essayait de glisser ses doigts entre la porte le cadre pour la soulever et la sortir de ses gonds.
Jorge Guerreiro tapait sur la porte pour que le comateux ne comate pas complètement en lui demandant d’ouvrir. C’est à ce moment que j’ai remarqué que Jorge Guerreiro avait l’accent neuchâtelois et que c’était un peu bizarre que le mètre-étalon de la hype et du Lifestyle ait un accent pas si stylé que ça. Cela dit, même si je ne connais toujours pas le métier de Jorge Guerreiro, je sais au moins qu’il n’est pas serrurier.
La linguiste disait que le comateux n’avait rien mangé et que ce n’était pas prudent de le laisser dormir là.
Son fils (mon pote de 4 ans et demi) proposait qu’on casse la porte avec une grenade.
Je faisais des blagues nulles à haute voix en me disant que je ne pouvais pas être plus inutile que les autres.
Un ami de Fred Valet, qui ressemble beaucoup à Didier Burkhalter (je dois avoir un lien spécial avec les conseilles fédéraux, après 22h et quelques verres), a proposé qu’on trouve des outils pour démonter la serrure ou que l’on appelle la police.
S’en sont suivies quelques minutes de flottement, où tout le monde s’est accordé pour dire que Fred Valet aurait dû avoir au moins un tournevis. Et que même si les outils ne semblent pas essentiels à l’éducation d’une fille, quand on a un gamin, on a des outils. J’ai pensé que les jeunes parents (qui étaient partis) avaient des outils chez eux, entre le quinoa et un livre sur l’éducation non genrée.
La police est arrivée rapidement, puisqu’elle était sur le balcon de la cuisine, en train de fumer une clope et de parler nazisme et petits chiens. Oui, Fred Valet a une amie policière. Cette dernière a été très efficace, nous expliquant que si on appelait la police qui travaille, ses homologues casseraient la porte, chose que l’on pouvait faire nous même. Pour éviter d’en arriver à cette extrémité, elle a trouvé une visseuse, dévissé la plaquette de la serrure et a commencé à faire tourner la clef depuis l’extérieur de la salle de bain.
Cette inventivité pour rentrer dans un endroit fermé ne m’a pas rassuré : Les policiers seraient-ils des braqueurs qui auraient réussi à trouver un emploi fixe ?
Au moins, nous progressions dans la quête du comateux, qui demandait qu’on lui “foute la paix quelques minutes, bordel !”
Le fils de la linguiste a trouvé vachement injuste que le comateux n’ouvre pas la porte, qu’on lui avait menti en disant qu’il dormait et qu’en fait il ne dormait pas puisqu’il répondait et que franchement, un tour de clef c’est pas grand chose. J’étais d’accord avec lui, surtout si ce petit geste nous évitait de dégoupiller une grenade au milieu d’adultes si responsables qu’ils n’ont pas d’outils chez eux.
Je suis allé me servir un café et je suis retourné vers le chien nazi. Quelques minutes plus tard, le comateux a ouvert la porte et tout s’est arrangé :
Je suis tombé amoureux du petit chien, je me suis réconcilié avec celle dont on doit prononcer le nom dans les théâtres lausannois (non sans lui dire qu’elle était très prétentieuse), j’ai fini par trouver le musicien assez sympa, j’ai découvert que Burkhalter était un informaticien russe, j’ai fait promettre à la linguiste d’écrire un post sur ce blog et j’ai arrêté de dire à Fred Valet : “Mec, comment tu peux être pote avec ces gens ?”
Car quand on a un blog, on n’a pas besoin d’un médiateur en rapports sociaux. Il suffit d’une fausse capacité à sociabiliser et d’envoyer des scuds le lundi, bien caché derrière son écran.
Les grandes vacances sont finies, emportant avec elles le doux parfum d’un fonctionnement au ralenti, les tongs, Despacito (il était temps), les après-midi en terrasse et les #SummerVibes (enfin !). La bière n’aura plus le même goût, du moins jusqu’à l’année prochaine (pour ceux qui ont un vrai travail).
Nous sommes aussi arrivés au bout des festivals : après la Cité, Paléo et Rock Oz, on a fini en beauté avec le Venoge Festival de Penthalaz. Encore quelques lignes et on pourra lire d’autres choses sur ce blog que “blablabla j’ai bu du blanc” ou “gnagnagna quand il pleut, il y a de la boue par terre.”
C’était donc jeudi soir dernier (lepostde9h20, toujours les premiers sur l’info) avec The Baseballs-Offspring et, pour la première fois depuis le lancement de ce blog, une accréditation presse fournie en bonne et due forme.
Précisons d’entrée que non, je ne suis pas fier. Parce que je n’ai pas l’impression de participer au sauvetage de la presse avec ce genre de démarche. Un peu comme le mec qui continue à taper dans les petits fours jusqu’à la dernière minute de croisière du Titanic avant de sauter dans un bateau de sauvetage en disant : “de toute manière je n’étais pas sur le Titanic, à la base. Maintenant, allons écrire des chroniques chez Bon pour la Tête !”
Bon, en vrai c’était marrant et j’étais content d’avoir ce petit badge, même si je ne m’étais jamais senti aussi surévalué depuis que ma mère avait dit que j’étais le plus beau bébé du monde ou depuis la fois où j’ai failli devenir une icône du cinéma LGBT, mais ça c’est une autre histoire.
C’était donc jeudi et je me rendais au Venoge, armé de ma copine qui connait bien les lieux puisqu’elle vit tout près de là, et avec – en stock – un colocataire qui était déjà sur place, puisqu’il connait bien l’alcoolisme des festivals.
Premier constat, il y a du monde. Non, mais genre vraiment du monde (il faut vous imaginer qu’on est à Penthalaz). En temps normal, il est déjà bien assez difficile de faire venir des gens à Penthalaz (surtout quand les voisins les plus nombreux sont les Lausannois et qu’ils n’ont pas vraiment de raison de sortir de la plus belle ville du monde) mais là, même Offspring s’était pointé dans ce village de 3244 habitants. On défiait donc le quotidien et l’ordre “normal” des choses.
Et tout ce monde, ça prend de la place. Malgré les nombreux témoignages recueillis (paie ton badge presse) et qui indiquaient que le site s’était vraiment agrandi (”la première année, je me souviens, il était haut comme ça” **geste de la main, mise parallèle au sol, qui se rapproche de celui-ci**) on était parfois un peu serrés :
– Pardon, excusez moi.
** Petite bousculade qui suffit à faire déborder ta bière **
– Vraiment navré.
** Impact d’un sein sur ton coude **
– Milles excuses.
Une fois sortis des flux de festivaliers et arrivés au “Village” (aka la zone bouffe) il ne restait à nos ventres qu’à trouver leur bonheur. Mais, comme ceux qui créent une agence événementielle ou qui achètent un foodtruck, nous n’étions pas les seuls à avoir eu l’idée. A vue de gargouillement de ventre, au minimum 25 minutes d’attente à chaque stand, alors que j’avais tellement faim que je me serais contenté de manger les crottes de nez de Voldemort, c’est vous dire.
Pour prendre tout le monde à contre-pied, on a commencé par des gaufres vu que personne n’était au dessert. Cela a bien calmé mon ventre, parce qu’au milieu de toutes ces cuisines différentes, je commençais à avoir de drôles hallucinations : je rêvais d’une raclette au riz cantonais, le tout inséré dans un sandwich au foie gras avec une sauce Tzatzíki.
Finalement, nous avons croisé la mère de ma dame qui avait eu le courage de braver une des files d’attente et nous avons pu manger. Celui qui a inventé la première blague sur les belles-mères ne devait pas être allé au Venoge.
Le Venoge qui est, je le rappelle, un festival de musique. Alors parlons-en un peu et commençons avec The Baseballs :
Le concept est très simple. Vous prenez une chanson plus ou moins contemporaine (genre du Britney Spears, mais ça le fait aussi avec 50 Cent) et 4 allemands nostalgiques. Vous mélangez le tout avec du piano, de la contrebasse et de la coke (surtout pour le pianiste) et ça donne des chansonsqui font passer les hits de ces 15 dernières années pour des reprises des années 50. J’adore d’habitude.
Et j’ai adoré. Mais big down (ça se dit ?) à la balance son, puisqu’on ne comprenait pas vraiment ce qui se chantait, à moins d’être au centre et au fond. Cela dit, de nombreux festivals sont à la même enseigne dès que la scène est grande (sauf quand le prix de ton billet pourrait financer le salaire horaire de quarante ingés’ son. #MJF).
Pas trop grave, puisque tout le monde était venu écouter THE “O”, TO THE “FF”, TO THE “SPRING”, à savoir mon adolescence, mais aussi l’adolescence de gens plus vieux que moi.
Magnifique retour en arrière, à la période dorée où j’écrivais “sk8″ sur mon sous-main à l’école, que j’avais des chaussures de skaaaiiiite (les moches avec des languettes moches, en forme d’énormes tumeurs), un casquette de skaaaiiiite, des t-shirts de skaaaiiiite, et même un skaaaiiiite mais que je ne savais pas vraiment utiliser. Avril Lavigne était mon fantasme absolu et ses clips passaient entre deux pubs pour des SMS de compatibilité amoureuse.
Et puis, Offspring est une machine à tubes, donc tu connais plein de chansons (plus que ce que tu imaginais d’ailleurs… Tu avais quand même téléchargé pas mal de trucs sur Limewire). Les musiciens sont statiques mais le public bouge beaucoup devant, alors que plus loin, certains profitent du concert à fond :
“Laisse-moi kiffer la vibe avec mon tel” (oui Diam’s était aussi connue pendant mon adolescence)
A la fin de l’heure et demie de concert, les Offspring sont partis, tout comme les ¾ du public. J’en ai quand même profité pour aller dire bonjour aux vaillants photographes du festival, que j’avais croisés le lundi en venant chercher mon accréditation.
Très sympathiques, certains avaient beaucoup ri de ma ressemblance (toute relative) avec Norman fait des vidéos, dès qu’on leur avait dit que j’écrivais des trucs parfois méchants. Certainement un moyen de montrer que – eux aussi – peuvent être piquants. Et bien, sachez que je ne vous en veux absolument pas, je comprends que, depuis que les filtres Instagram vous ont mis au chômage, ce soit très difficile de rester drôles.
OOOH mais non je déconne. Sérieusement, ils et elles ont fait un super boulot et de magnifiques photos. Ce ne devait pas être facile tous les jours, entre tous les boloss venus pour Black M ou les papas en chaleur devant Sonia Grimm.
Au final, il ne manque pas grand chose au Venoge pour devenir le festival très cool du mois d’août : quelques bars en plus, des allées plus larges pour faire circuler les festivaliers (c’est pas que je n’aime pas les seins sur les coudes, mais quand même) et un petit ancrage local qui amènerait un supplément d’âme.
On dit qu’on y réfléchit et qu’on se revoit l’année prochaine ?