Depuis hier, l’internet mondial tremble, victime d’une cyberattaque. Non ce n’est pas Francis Lalanne qui vient de sortir un nouveau clip, ni 20secondesDeBuzz.ch qui publie un article intitulé : “Cet homme remarque que personne n’a appuyé sur le bouton, au feu rouge. Sa réaction est juste bouleversante ! (La 7 va vous surprendre.)”

C’est bien un rançongiciel – une contraction que Yann Marguet vous expliquera mieux que moi – qui agite le web. Alors que l’apocalypse digitale semble approcher, la Suisse est relativement épargnée, puisque la seule victime connue de ce chiantirus (contraction de chiant et de virus) est Admeira, la régie publicitaire de la RTS. Si ça se trouve, les hackers leur ont demandé une autre rançon que les 300 dollars cités par les médias. Par exemple, arrêter d’engager le même comédien pour doubler les publicités suisses-allemandes.

Cela dit qui peut être sûr qu’il ne se fera jamais pirhacker (vous l’avez ? Je sais ça devient pénirelouchiant) ? Ici, je crois que vous êtes en sécurité, dans l’abri antiatomique du web romand où il n’y a rien à voler et où on se raconte des histoires en attendant que la tempête et la caravane passent, pendant que l’antivirus et les chiens aboient.

PS : Chers hackers, si vous lisez ce texte, j’espère que sa piètre qualité vous dissuadera de vous attaquer à mon blog. En même temps, ce n’est pas si facile de trouver un sujet par jour, essayez et vous verrez. Et puis, vous changez de virus chaque matin, vous ? Si vous voulez tout de même pirater mon blog, envoyez-le à France Inter, ou à Thierry Ardisson, on ne sait jamais.