Après cette longue vague de chaud, nous voilà de retour à une météo un peu plus normale, avec un peu de bronzage en plus et certainement quelques grands-parents en moins. (Intro impressionnante de profondeur et d’analyse, non ? Vous qui êtes peut-être habitués au Monde Diplomatique, je suis sûr que ça vous coupe le sifflet.)

Mais assez parlé de soleil et de chaud, tout le monde l’a fait jusqu’à hier et je n’aurai certainement rien de plus drôle ou pertinent à ajouter. Tout cela parce que la fin de ma semaine passée était comme la France de 1943 : c’est à dire très occupée. Et pendant ce temps, tous sont venus éponger, à grand coup de chroniques, statuts Facebook et autres tweets, les gouttes de créativité qui perlaient sur le front de mon inspiration.

Et me voilà, arrivant après tout le monde, comme le cheveux sur la soupe ou le poil pubien dans le pot commun de Sportusal d’une équipe de football junior. (D’ailleurs pourquoi y a-t-il toujours un poil pubien dans ce pot de Sportusal, demandez à vos potes ? Peut-être appartient-il à la chaussette noire qui disparait de la lessive. OH Humanité, tu as encore tant de mystères à nous révéler, comme la construction des pyramides, la vie privée de Darius Rochebin, l’utilité du Cottage Cheese* ou les raisons du succès de Brigitte Rosset.)

Mais reprenons : Me voilà donc mardi, seul face à mon écran, cherchant désespérément à rafraichir cette imagination qui a encore le slip qui colle.

Alors comme tout le monde, je me plains. Qu’il fasse chaud, froid, tiède, orange (?), ou suranné (j’adore ce mot), nous n’arrêterons pas de nous plaindre. Un peu pour trouver des choses à nous dire et surtout parce qu’il est plus simple de cacher nos problèmes derrière quelques nuages plutôt que de nous avouer que parfois c’est simplement notre moral qui est orageux. Si le problème est trop persistant, parlez-en à un psy, ou à Philippe Jeanneret.**

A demain !

* : #ToiAussiMangeDuSagexHumide

** : Je le rappelle, nous l’apprenions il y a une semaine : cet homme a un blog sur la météo. Avec des articles comme “Les situations de gel se suivent mais ne se ressemblent pas.” L’occasion de suivre, à la façon des Martine (qui est “à la plage”, “au ski”, “sage sauf une fois au chalet”, etc) les extraordinaires aventures de l’anticyclone des Açores.