de Benjamin Décosterd, (initialement) pour se lever à 8h20

Catégorie : Culture Page 4 of 6

Jeudi au Venoge Festival

Les grandes vacances sont finies, emportant avec elles le doux parfum d’un fonctionnement au ralenti, les tongs, Despacito (il était temps), les après-midi en terrasse et les #SummerVibes (enfin !). La bière n’aura plus le même goût, du moins jusqu’à l’année prochaine (pour ceux qui ont un vrai travail).

Nous sommes aussi arrivés au bout des festivals : après la Cité, Paléo et Rock Oz, on a fini en beauté avec le Venoge Festival de Penthalaz. Encore quelques lignes et on pourra lire d’autres choses sur ce blog que “blablabla j’ai bu du blanc” ou gnagnagna quand il pleut, il y a de la boue par terre.”

C’était donc jeudi soir dernier (lepostde9h20, toujours les premiers sur l’info) avec The Baseballs-Offspring et, pour la première fois depuis le lancement de ce blog, une accréditation presse fournie en bonne et due forme.

Précisons d’entrée que non, je ne suis pas fier. Parce que je n’ai pas l’impression de participer au sauvetage de la presse avec ce genre de démarche. Un peu comme le mec qui continue à taper dans les petits fours jusqu’à la dernière minute de croisière du Titanic avant de sauter dans un bateau de sauvetage en disant : “de toute manière je n’étais pas sur le Titanic, à la base. Maintenant, allons écrire des chroniques chez Bon pour la Tête !”

Bon, en vrai c’était marrant et j’étais content d’avoir ce petit badge, même si je ne m’étais jamais senti aussi surévalué depuis que ma mère avait dit que j’étais le plus beau bébé du monde ou depuis la fois où j’ai failli devenir une icône du cinéma LGBT, mais ça c’est une autre histoire.

C’était donc jeudi et je me rendais au Venoge, armé de ma copine qui connait bien les lieux puisqu’elle vit tout près de là, et avec – en stock – un colocataire qui était déjà sur place, puisqu’il connait bien l’alcoolisme des festivals.

Premier constat, il y a du monde. Non, mais genre vraiment du monde (il faut vous imaginer qu’on est à Penthalaz). En temps normal, il est déjà bien assez difficile de faire venir des gens à Penthalaz (surtout quand les voisins les plus nombreux sont les Lausannois et qu’ils n’ont pas vraiment de raison de sortir de la plus belle ville du monde) mais là, même Offspring s’était pointé dans ce village de 3244 habitants. On défiait donc le quotidien et l’ordre “normal” des choses.

Et tout ce monde, ça prend de la place. Malgré les nombreux témoignages recueillis (paie ton badge presse) et qui indiquaient que le site s’était vraiment agrandi (”la première année, je me souviens, il était haut comme ça” **geste de la main, mise parallèle au sol, qui se rapproche de celui-ci**) on était parfois un peu serrés :

– Pardon, excusez moi.

** Petite bousculade qui suffit à faire déborder ta bière **

– Vraiment navré.

** Impact d’un sein sur ton coude **

– Milles excuses.

Une fois sortis des flux de festivaliers et arrivés au “Village” (aka la zone bouffe) il ne restait à nos ventres qu’à trouver leur bonheur. Mais, comme ceux qui créent une agence événementielle ou qui achètent un foodtruck, nous n’étions pas les seuls à avoir eu l’idée. A vue de gargouillement de ventre, au minimum 25 minutes d’attente à chaque stand, alors que j’avais tellement faim que je me serais contenté de manger les crottes de nez de Voldemort, c’est vous dire.

Pour prendre tout le monde à contre-pied, on a commencé par des gaufres vu que personne n’était au dessert. Cela a bien calmé mon ventre, parce qu’au milieu de toutes ces cuisines différentes, je commençais à avoir de drôles hallucinations : je rêvais d’une raclette au riz cantonais, le tout inséré dans un sandwich au foie gras avec une sauce Tzatzíki.

Finalement, nous avons croisé la mère de ma dame qui avait eu le courage de braver une des files d’attente et nous avons pu manger. Celui qui a inventé la première blague sur les belles-mères ne devait pas être allé au Venoge.

Le Venoge qui est, je le rappelle, un festival de musique. Alors parlons-en un peu et commençons avec The Baseballs :

Le concept est très simple. Vous prenez une chanson plus ou moins contemporaine (genre du Britney Spears, mais ça le fait aussi avec 50 Cent) et 4 allemands nostalgiques. Vous mélangez le tout avec du piano, de la contrebasse et de la coke (surtout pour le pianiste) et ça donne des chansonsqui font passer les hits de ces 15 dernières années pour des reprises des années 50. J’adore d’habitude.

Et j’ai adoré. Mais big down (ça se dit ?) à la balance son, puisqu’on ne comprenait pas vraiment ce qui se chantait, à moins d’être au centre et au fond. Cela dit, de nombreux festivals sont à la même enseigne dès que la scène est grande (sauf quand le prix de ton billet pourrait financer le salaire horaire de quarante ingés’ son. #MJF).

Pas trop grave, puisque tout le monde était venu écouter THE “O”, TO THE “FF”, TO THE “SPRING”, à savoir mon adolescence, mais aussi l’adolescence de gens plus vieux que moi.

Magnifique retour en arrière, à la période dorée où j’écrivais “sk8″ sur mon sous-main à l’école, que j’avais des chaussures de skaaaiiiite (les moches avec des languettes moches, en forme d’énormes tumeurs), un casquette de skaaaiiiite, des t-shirts de skaaaiiiite, et même un skaaaiiiite mais que je ne savais pas vraiment utiliser. Avril Lavigne était mon fantasme absolu et ses clips passaient entre deux pubs pour des SMS de compatibilité amoureuse.

Et puis, Offspring est une machine à tubes, donc tu connais plein de chansons (plus que ce que tu imaginais d’ailleurs… Tu avais quand même téléchargé pas mal de trucs sur Limewire). Les musiciens sont statiques mais le public bouge beaucoup devant, alors que plus loin, certains profitent du concert à fond :

“Laisse-moi kiffer la vibe avec mon tel” (oui Diam’s était aussi connue pendant mon adolescence)

A la fin de l’heure et demie de concert, les Offspring sont partis, tout comme les ¾ du public. J’en ai quand même profité pour aller dire bonjour aux vaillants photographes du festival, que j’avais croisés le lundi en venant chercher mon accréditation.

Très sympathiques, certains avaient beaucoup ri de ma ressemblance (toute relative) avec Norman fait des vidéos, dès qu’on leur avait dit que j’écrivais des trucs parfois méchants. Certainement un moyen de montrer que – eux aussi – peuvent être piquants. Et bien, sachez que je ne vous en veux absolument pas, je comprends que, depuis que les filtres Instagram vous ont mis au chômage, ce soit très difficile de rester drôles.

OOOH mais non je déconne. Sérieusement, ils et elles ont fait un super boulot et de magnifiques photos. Ce ne devait pas être facile tous les jours, entre tous les boloss venus pour Black M ou les papas en chaleur devant Sonia Grimm.

Au final, il ne manque pas grand chose au Venoge pour devenir le festival très cool du mois d’août : quelques bars en plus, des allées plus larges pour faire circuler les festivaliers (c’est pas que je n’aime pas les seins sur les coudes, mais quand même) et un petit ancrage local qui amènerait un supplément d’âme.

On dit qu’on y réfléchit et qu’on se revoit l’année prochaine ?

Auto-tune, Polar Circles, Ben Harper et deux balles.

Décidément, entre les performances du Festival de la Cité et les 15 X 4 balles que le Paléo m’a dévalisés il y a quelques semaines à grands coups d’inflation injustifiée du Chasselas, les festivals de l’été et moi on commence enfin à bien s’entendre. La preuve avec Rock Oz’Arènes, samedi dernier.

Bon, il faut quand même aller jusqu’à Avenches et c’est un sacré bout de voyage. En plus de devoir remonter le temps, tu dois te taper 1h15 de train, dont les 30 premières minutes forcément près du mec qui a décidé – nom de Zeus ! – que le rap auto-tuné misogyne allait intéresser tout le wagon, parce que c’est vrai, tes écouteurs ne servent à rien, Jean-Michel Mansoundspreading (heureusement que j’avais embarqué les miens, à défaut d’avoir pris le courage de le lui dire).

L’auto-tune, qui me fait aimer encore plus Alexandre Astier :

L’auto-tune : arnaque lucrative ou laxatif buccal ? (Ça ferait un bon sujet pour Temps Présent)

Cela dit, ce n’était rien à côté de la connexion Yverdon-Payerne. Déjà, ce train passe par Cheyres, c’est vous dire si on a l’impression d’être au fond de quelque chose, entre le bac et le trou du cul du monde. Et puis, malgré le prix des billets / la ligne Lausanne-Genève / les gens bizarre qui parlent tous seuls / la propreté des toilettes, on comprend en se rapprochant d’Avenches que les CFF prennent leur mission de service public très à cœur, voire avec un peu de zèle : à part Exit, qui a vraiment besoin de se rendre à Dompierre ?

Ensuite j’ai à peine eu le temps de m’inquiéter de l’existence d’un village comme Domdidier (qui devait certainement avoir un lien de parenté avec Dompierre) et de ma présence ici que j’étais déjà arrivé à Avenches. Comme quoi, la vie tient parfois à très peu de choses (5 minutes).

Une traversée du village d’Avenches plus tard, j’étais fin prêt à aller écouter  ceux qui **voix de présentateur de combat de boxe** : “SONT JEUNES, ET ILS SONT BEAUX. TELLEMENT SÉDUISANTS QUE LÀ OÙ ILS PASSENT, LES FEMMES NE REPOUSSENT PAS. D’AILLEURS, PERSONNE NE LES REPOUSSERAIT. UN OURAGAN D’APPLAUDISSEMENTS POUR : POLAAAAAAAR CIIIIIRCLES !”. Il faut rendre à César ce qui est à César (surtout quand on va dans une arène) : je ne suis venu que pour et grâce à Polar Circles qui m’a offert une invitation.

Polar Circles qui a fait un magnifique concert. Polar Circles qui va bientôt sortir un clip tellement décoiffant que même Jean-Marc Richard n’a qu’à bien se tenir. Polar Circles qui va cartonner avec un deuxième album. Polar Circles qui inventera certainement l’antidote contre l’auto-tune, ou la faim dans le monde, un jour.

C’était ouf.

Mais une fois le concert fini, je me suis un peu senti comme ce gamin qui a ouvert LE cadeau qu’il attendait à Noël, alors qu’il lui reste encore à déballer des trucs décevants, généralement venus tous droits de la méthode du tirage au sort. Pa exemple un pull à col roulé qui pique et serre le cou, ou un presse-papier. Heureusement, j’avais croisé Severine – une ancienne camarde de cours – et ses amies qui étaient enthousiastes pour 6.

J’ai même eu le privilège de participer à des discussions de filles. En gros, c’est comme quand je parle avec mes potes, mais en pire. Mon intuition de mâle alpha qui tente de “comprendre les meufs, tsé” en lisant Femina est enfin confirmée : les femmes ne causent PAS en tests girly (Et toi, quelle salade estivale es-tu ?)

Après, on est allé voir Jain et c’était bien. Original, coloré, bienveillant et frais. Elle a fait plein de morceaux que je ne connaissais pas, mais comme ils ressemblaient beaucoup à la seule chanson que je connaissais d’elle, je n’y ai vu que du feu.

Un feu que n’a pas mis Ben Harper, lors de son passage sur scène. Au début, c’était beau et doux et puis après quatre chansons, ça part en sucette un peu trop sucrée et collante à mon goût. Ses morceaux (piano-voix et guitare-voix) ont commencé à ressembler à des déclarations d’amour de journaux intimes d’adolescentes de 14 ans. Donc, à la cinquième chanson, j’avais envie de m’endormir en me coupant les veines ou de prendre un bain en regardant 13 Reasons Why. Comme il n’y avait ni de lit, ni de baignoire, je suis allé manger une crêpe au Nutella, entre foutu pour foutu et sucré pour sucré.

Je ne sais pas si cela vient de sa dégaine de beau gosse, de son teint bronzé, de son agilité certaine au niveau des doigts et de sa capacité à faire hurler des groupies à intervalles réguliers, alors qu’il ne caressait que sa guitare. A part Guillaume Hersperger, Yannick Berthoud et Julien Doré je n’aime définitivement pas les musiciens plus beaux que moi.

Je ne suis même pas resté pour Franz Ferdinand ou le bis de Polar Circles dans le jacuzzi en backstage. La voiture de Severine a remplacé le train et la crème de la variété française des années 70-80 a fait oublier l’auto-tune de l’aller.

Donc vraiment tout bien comme soirée. Je suis d’ailleurs très emprunté au moment de conclure cet article, puisqu’il ne comporte pas vraiment d’élément narratif marquant et que je n’ai pas de chute.

Monsieur Rocco Zarenes, c’était très sympa. Merci pour l’accueil. Je note que ce serait cool que tu arrêtes d’imposer le monopole CASHLESS, ce système qui a certainement été inventé par un ancien de la Riponne pour se faire plein de fois deux balles en décrétant que la carte coûte ce prix-là, même si on la lui rapporte. Individuellement, personne n’est à ça près, mais avec 33′000 festivaliers ça commence à faire beaucoup d’argent quand même.

Comme je n’ai vraiment pas de chute (tout est vrai sur ce blog), je vous laisse avec cette review du 24 Heures des stands de nourriture du festival **soupir**. Je ne sais pas à quel degré il faut regarder cette vidéo, mais Marianne Grosjean, si tu me lis encore, sache cela surpasse largement les stories Instagram de la TDG.

“Le poisson est un peu sec et il n’y a pas assez de sauce, mais ça passe bien en entrée.” 

A demain !

+ 4.- dans la boue du Paléo

Mardi soir, on ne parlait que de ça. Les Red Hot allaient pimenter la première soirée du Paléo et emmêler les fils de nos réseaux sociaux, à grands coups de vidéos amatrices de leur concert.

Puis, les médias ont pris le relai. Comprenant que “les réseaux sociaux c’est l’avenir”, tout le monde s’en est donné à cœur joie. Apparemment, l’avenir est aux stories faites d’images tremblantes et de questions bancales aux festivaliers :

« – Vous mangez quoi vous, des nouilles ? C’est bon ? »

Et ben non, c’est pas bon. C’est même très chiant comme question. Moi, pour entendre des banalités, je vais chez le coiffeur. Pas sur la page Facebook d’un journal.

Après mercredi, je suis quand même retourné au Paléo, le vendredi. Grâce à la gentillesse d’une amie, esclave rédactrice motivée du Paléoblog, j’ai eu la chance de découvrir la zone presse. En exclusivité, un aperçu :

Je sais, c’est impressionnant.

Après ce reportage photo de l’extrême, je suis retourné sur le terrain parce que j’avais soif de vin blanc de concerts et que celle des journalistes ne peut pas être étanchée avec un éventuel open bar. Ce serait pourtant une belle opportunité de rendre leurs stories immersives un peu plus fun :

« – Vous vomissez quoi vous, vos nouilles ? Ça va ? »

Je n’ai pas pour habitude de faire des articles très engagés, mais dénoncer l’augmentation de 4.- (+20%) du prix de la bouteille de blanc est un combat qui me tient à cœur. Samedi matin, j’ai pu comparer avec ma migraine de l’année passée et les trous dans l’estomac que j’avais eu (le vin vient de Nyon…) et ben ce n’est pas 20% mois pénible.

Cela dit, chaque année je me fais avoir par ce blanc. Tu pars frais comme Macklemore et tu te réveilles avec la tronche de Renaud, c’est la plus grosse arnaque depuis le succès de Black M, ce chasselas.

Bref, on était au Détour, nos porte-monnaies allégés de 20%, quand le ciel a commencé à être menaçant. Pas hyper menaçant, plus du genre “je vais peut-être pleuvoir” que “kestuveux mék?” mais ça a suffi à effrayer mes chaussures blanches.

Si, tout comme moi, vous n’avez plus de bottes de pluie depuis qu’elles vous ont traumatisées quand vous étiez petit (comme les pantalons en velours côtelé et les pansements mickey), la meilleure chose à faire est encore de profiter de votre majorité pour accéder au stand IQOS.

Une horde d’étudiants vous y attend pour vous demander si vous avez essayé / si vous voulez essayer / si t’as pas deux balles / si vous préférez le parfum menthe ou odeur d’écurie (normal). Quelle indiscrétion !

Est-ce que moi je leur demande combien ils sont payés de l’heure, à ces étudiants de l’EHL qui bavent devant une annonce de job pour Philipp Morris ? Bon, je l’ai quand même fait et on m’a laissé boire mon Gin Tonic tranquille. Œil pour œil, poumon pour poumon.

Au bout d’un moment, il a bien fallu aller manger. Traverser la plaine de l’Asse* boueuse avec des baskets blanches et un sens de l’équilibre alcoolisé ressemble fortement à marcher sur des œufs avec des pieds en forme de rebords de saladiers. C’est très périlleux. Enfin… Pour les 3 premiers pas. Ensuite, il faut appliquer la méthode du “n’y pensons pas et le problème disparaîtra” qui fait ses preuves depuis le mois de mars avec ma déclaration d’impôts.

Et puis, on finit par y arriver à ce stand de sandwiches au canard, parce que celle qui tient le parapluie a envie d’un sandwich au canard. Et que toi, avec ton absence de k-way et tes pieds mouillés, tu ne te vois pas trop te rebeller contre cette idée et le diktat du parapluie. Même si bon, il y avait certainement mieux à faire avec 14.-, comme par exemple manger quelques raclettes.

A défaut du stand IQOS (qui – entre temps – était devenu comme mon oncle à Noël : complètement bourré), il faut retrouver un abri. A peine arrivé sous la tente d’un bar, une dame t’explique qu’ici ”on fait de la réinsertion avec des jeunes en difficulté. Il y a aussi de la prévention, donc il n’y a pas d’alcool. Mais si vous voulez, on peut quand même vous servir un sirop.” Je n’ai pas vraiment compris ce qu’elle faisait à Paléo et je lui ai dit que si elle voulait la jouer comme ça, on pouvait quand même aller voir ailleurs.

Un vrai bar et une fin de la tempête plus tard, il était déjà temps d’aller écouter Macklemore. Et là, je tiens sincèrement à remercier ce petit bracelet (et l’auteure talentueuse** qui me l’a donné) qui permet d’aller s’installer sur le côté de la grande scène, en hauteur, avec des journalistes. Bon, en vrai il y avait aussi moi et des filles de 14 ans, donc c’est également ouvert aux blogueurs peu influents et aux enfants. Mais je dois avoir un problème de légitimité puisque j’ai commencé ce post par : “Les Red Hot allaient pimenter” (Tiens ça, les gros titres ! Moi aussi je peux le faire).

Bon, il faut quand même avouer que voir le public depuis le haut donne une toute autre impression. Je devais être un peu mélancolique, mais j’ai trouvé ça beau. Tous ces gens qui agitaient leurs bras heureux en rythme, ça ressemblait vachement à du bonheur collectif. En tant que spectateur occasionnel de la Pontaise, on n’a plus l’habitude. C’est sûrement pour cela que ça m’a autant remué. C’était émouvant ou c’était le Gin Tonic, je ne sais pas.

Cette note d’émotion sera d’ailleurs le feu d’artifice final de ce post. Pas besoin de vous parler du trajet de retour, debout dans un train ; des chaussures boueuses qui sont encore sur le rebord de ma fenêtre ; ni du bleu monumental que j’ai sur la cuisse droite. A moins que vous, vous sachiez comment je me suis fait ça. Sacré vin blanc (+20%, bordel !)

A demain !

* : A ne pas confondre avec la pleine de l’Asse qui désigne la fille la plus bourrée de la soirée

** : Je tiens d’ailleurs à féliciter tous ceux qui prennent de leur temps et de leur plume pour animer ce blog et raconter des concerts. Allez y jeter un œil, il y a des articles très bons. Comme celui-ci.

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