Et oui, cher lecteur, enfin un post un peu consistant sur ce blog.

En très sérieux observateur de l’actualité géopolitique, il me semblait évident de parler du Festival de Cannes. Où je ne suis pas et dont la plupart d’entre vous se foutent pas mal. Mais c’était ça ou un sujet moins drôle, comme l’histoire de cette femme qui a les mêmes problèmes que ma copine :

Bref, le festival de Cannes. La grand-messe du cinéma, où ceux qui n’y sont pas sont occupés à attendre le titre du film vainqueur, alors que les festivaliers semblent y être simplement pour se défoncer la bobine. A part à l’ECAL, on avait jamais vu autant de drogués faire semblant de s’intéresser au cinéma.

Une fois le palmarès connu, il sera important pour nous, Romands lambdas, de regarder le film primé aussi vite que possible. Ainsi, comme moi, vous éviterez de passer pour un con dans une discussion sur ce qui est branché ou pas, avec des buveurs de Spritz (la recette est simple : environ 1dl de Spritz + 2dl de glaçons pour le croquant + beaucoup de sel dans l’addition) sur une terrasse validée dans l’épisode précédant de ce qui est branché ou pas.

En attendant de savoir, on va évidemment parler cinéma et culture jusqu’au 28 mai. La preuve :

Mais bien sûr que non ! Chaque année, les médias se contiennent en parlant de look de stars et de robes, jusqu’à ce que l’une d’entre elles ait un accident de nichon visible.

Adieu la retenue ! Tout le monde a le buzz qui pointe et les médias s’emballent. Pas étonnant qu’après on ne se rappelle pas de la palme d’or, l’année où Sophie Marceau a montré son sein gauche.

Tout cela me fait surtout me demander quand est-ce que l’on verra les couilles d’un acteur sur le tapis rouge et le traitement de cette news. Même s’il est vrai que Robin Wright n’avait pas de soutien gorge (voir la news du milieu dans l’image précédente. Et je sais que c’est vrai parce qu’un pote a vérifié en cliquant et me l’a dit), on est pas prêts de voir des dépêches titrées :

Jonathan Lambert sans slip, Michel Boujenah sexy (lol) et survolté.

Bien évidemment, j’arrêterai de tenir ce genre de discours, dès que j’aurai l’occasion d’aller au festival de Cannes. Se shooter aux anxiolytiques avec Michel Boujenah, une coupe de champagne à la main, calme les révolutions les plus virulentes, j’en suis sûr.

Cela dit, loin de moi l’idée d’être jaloux. Cette semaine, nous aussi nous avons eu droit à un sacré cinéma :

SUPERMAN

MISTER BEAN

FAST AND FURIOUS

A lundi !