Malgré une actualité chargée ce week-end, en Suisse et dans le canton de Vaud, nous ne parlerons pas politique. Comme disait Nadine de Rothschild, entre deux orgies pas mondaines du tout : “On ne parle pas politique le lundi matin, bande d’enfoirés.” 

Donc parlons de sport et de la finale de la coupe de Suisse, qui aura lieu jeudi à Genève. Pour ceux qui n’y connaitraient rien, sachez que Sion jouera face à Bâle pour tenter de déjouer les pronostics et gagner une 14ème coupe, en 14 finales.

Et cela risque d’être aussi compliqué que de retranscrire l’accent valaisan dans un titre de blog, parce que Bâle domine le football suisse outrageusement depuis une quinzaine d’année. Pour continuer à gagner en finale, les Valaisans devront être aussi opportunistes qu’Isabelle Chevalley, posant fièrement avec sa veste de stadière et son UDC de secours.

Les joueurs sédunois pourront néanmoins compter sur le soutien de leurs supporteurs, qui risquent bien de se déplacer en masse à Genève. C’est assez rare : la dernière fois c’était en mars pour le salon de l’auto et le stand Subaru.

L’accueil de ces fans risque d’être compliqué, notamment en matière de sécurité. En effet, les supporteurs de Sion détestent ceux de Servette, qui jouent habituellement dans le stade de la finale. Une méthode toute trouvée par les Genevois pour détruire leur stade – qu’ils ne supportent plus – à moindre coût, tout en touchant l’assurance.

A propos d’assurances, et pour tous ceux qui seraient en train de se dire :

“ÇaM’intéressePas,MaisQu’OnLeurDonne22ballonsÀCesBolossJ’aiJamaisComprisLeHors-JeuMaisJeM’EnFoutsPasMal.”

Je souhaite vous rassurer puisque bientôt, tout cela n’aura plus rien à voir avec du sport. On commence par le nom de cette compétition, ressemblant furieusement à celui d’une assurance, mais qui évidemment n’est pas celui du sponsor principal : L’Helvetia Coupe de Suisse. Oui, l’ordre des mots a dû être tiré au hasard. Ou alors il a été choisi de l’autre côté de la Sarine et nous permettra de conclure cet article sur ce constat (qui pourrait même faire office de pronostic) :

Le foot est un sport qui se joue à 11 et à la fin, c’est toujours le Suisse Allemand qui gagne.