Oui, il faut continuer à rire, à aller à des concerts, à boire des verres en terrasse. Oui, il faut être Paris, Berlin, Manchester. Il faut revendiquer notre liberté, dire notre peine et avouer nos craintes. Mais cela ne doit se faire aux dépens de personne.
Souvenons-nous qu’il n’y a pas de “eux” qui attisent la haine, il n’y a que “nous tous” qui n’arrivons pas à vire ensemble.
C’est peut-être complètement niais, mais je crois que l’essentiel est là : essayer de comprendre le problème plus loin que le bout de sa peur, sa haine, ses victimes et son attentat.
Et ne pas rajouter trop de confusion aux grandes rumeurs du web. Rumeur au sens premier du terme : ensemble confus de bruits, de sons, de voix provenant d’un lieu où de nombreuses personnes sont rassemblées.
Il y aurait certainement des choses à écrire mais parfois il vaut mieux se taire.
A demain.