de Benjamin Décosterd, (initialement) pour se lever à 8h20

Catégorie : Culture Page 5 of 6

L’art au festival de la Cité (lol)

Hier, je n’ai rien posté. Même pas trois lignes à 11h45 pour dire “j’ai du retard”. La faute a une fin de semaine assez chargée.

Alors attention, je vous préviens tout de suite : ces derniers jours n’étaient pas que chargés de choses intéressantes. Je préfère le dire d’emblée, parce que c’est le genre de trucs à vous retrouver déçu en fin d’article, comme si le contenu dramatique de ce texte avait mis un push up.

La semaine était surtout chargée parce que je l’étais le soir. La faute au Festival de la Cité, un endroit surprenant où la bière côtoie les performances artistiques. À ce propos, parlons de Phare, une installation que j’ai découverte hier, pour le plus grand plaisir de mon ORL, si j’avais un ORL et qu’il aurait voulu vite fait s’acheter un bateau pour partir en vacances. Mais revenons à Phare : Voilà ce que le programme du festival en dit :

Tout au long de leur histoire, les humains ont érigé des structures verticales permettant de diffuser de l’information. Phares, beffrois, minarets, antennes relais pour la radio et la télévision…
Phare est une balise qui interroge l’espace et le temps. C’est une performance, la musique, la lumière et les mouvements de l’installation sont « joués » en direct.

Concrètement, on parle de mégaphones dressés sur un mât, qui se mettent à tourner de plus en plus vite, en émettant un son de plus en plus strident : passant de 1 à 9.2 sur l’échelle de Richter qui crie après s’être coincé une couille dans la braguette.

Au delà d’être une balise qui interroge sur l’art et les connards, c’est avant tout très énervant et la performance tient plus dans la capacité de nos oreilles à subir un truc vide et bruyant. Cela dit, Britney Spears a bien vendu des disques, alors bon…

A part l’art contemporain, il y avait des trucs chouettes à la Cité. Mais je ne les ai pas vus. Non, j’ai vu la fin de “METAMORFOSE”, jeudi soir et malgré moi. Je vous explique : J’étais tranquillement assis sur les escaliers de la place du Château, une bière à la main, en train de parler fort à ma cousine, au milieux de gens qui parlaient fort. C’est alors qu’une très gentille Staff est venue nous dire de parler moins fort “parce que vous comprenez, il y a le spectacle à côté.

Nous avons poliment dit “oui désolé”, respectant notre éducation bourgeoise et la jeune Staff. Piqués dans notre curiosité et un peu dans notre fierté (”Vas-y TOI parle moins fort. Parce que vous comprenez, c’est TA SOEUR le spectacle à côté.” Nous disions-nous en chuchotant – oh ce que j’aurais voulu être un bougre dans une autre vie!) nous sommes tout de même allé voir de quoi il en retournait.

Sur scène, une dame était debout et gonflait un ballon de baudruche blanc.

Elle a commencé à le gonfler.

En soufflant dedans.

Encore.

Et encore.

Et et encore encore.

Mais quel souffle” devez-vous être en train de vous dire. Oui quel souffle.

Elle gonfle encore.

Allez, encore un peu pour la route.*

A ce moment-là, j’ai pensé exactement comme vous, qui venez de lire les lignes précédentes et qui allez fermer cet article : “C’est chiant, je vais partir.” Avant d’avoir pu faire un pas, la dame a “craché” son ballon blanc, qui s’est dégonflé || PflrProutPflrProutPflrProutPflr (je fais super bien le bruit du ballon qui se dégonfle.) ||

Le public s’est levé et a applaudi.

(Je vous laisse avec ça, en espérant avoir pu vous faire sentir dans le même état de désarroi que moi.)

* : Et encore une dernière gonflée.

Il revient quand Bertrand ?

C’est LA découverte de la semaine : une série drôle, maligne et touchante. Presque à l’image de celui qui me l’a fait découvrir : Thierry, un type malin qui est plus drôle que touchant.

Mais revenons à nos Bertrand. Dans chaque épisode il y a une trouvaille d’écriture ou de réalisation que l’on aurait voulu avoir. Malgré la jalousie de ne pas avoir écrit la série, qui s’installe au fur et à mesure des épisodes, le tout est extrêmement jubilatoire.

Demain, on parlera de la chaleur, à moins qu’il se passe un truc incroyable aujourd’hui. A ce propos, ça vous dirait pas qu’on arrête de répondre “chaudement” quand on nous demande si ça va ? On me l’a fait 50 fois et je l’ai fait 25 fois la semaine passée.

Cannes rime avec cul(ture)

Et oui, cher lecteur, enfin un post un peu consistant sur ce blog.

En très sérieux observateur de l’actualité géopolitique, il me semblait évident de parler du Festival de Cannes. Où je ne suis pas et dont la plupart d’entre vous se foutent pas mal. Mais c’était ça ou un sujet moins drôle, comme l’histoire de cette femme qui a les mêmes problèmes que ma copine :

Bref, le festival de Cannes. La grand-messe du cinéma, où ceux qui n’y sont pas sont occupés à attendre le titre du film vainqueur, alors que les festivaliers semblent y être simplement pour se défoncer la bobine. A part à l’ECAL, on avait jamais vu autant de drogués faire semblant de s’intéresser au cinéma.

Une fois le palmarès connu, il sera important pour nous, Romands lambdas, de regarder le film primé aussi vite que possible. Ainsi, comme moi, vous éviterez de passer pour un con dans une discussion sur ce qui est branché ou pas, avec des buveurs de Spritz (la recette est simple : environ 1dl de Spritz + 2dl de glaçons pour le croquant + beaucoup de sel dans l’addition) sur une terrasse validée dans l’épisode précédant de ce qui est branché ou pas.

En attendant de savoir, on va évidemment parler cinéma et culture jusqu’au 28 mai. La preuve :

Mais bien sûr que non ! Chaque année, les médias se contiennent en parlant de look de stars et de robes, jusqu’à ce que l’une d’entre elles ait un accident de nichon visible.

Adieu la retenue ! Tout le monde a le buzz qui pointe et les médias s’emballent. Pas étonnant qu’après on ne se rappelle pas de la palme d’or, l’année où Sophie Marceau a montré son sein gauche.

Tout cela me fait surtout me demander quand est-ce que l’on verra les couilles d’un acteur sur le tapis rouge et le traitement de cette news. Même s’il est vrai que Robin Wright n’avait pas de soutien gorge (voir la news du milieu dans l’image précédente. Et je sais que c’est vrai parce qu’un pote a vérifié en cliquant et me l’a dit), on est pas prêts de voir des dépêches titrées :

Jonathan Lambert sans slip, Michel Boujenah sexy (lol) et survolté.

Bien évidemment, j’arrêterai de tenir ce genre de discours, dès que j’aurai l’occasion d’aller au festival de Cannes. Se shooter aux anxiolytiques avec Michel Boujenah, une coupe de champagne à la main, calme les révolutions les plus virulentes, j’en suis sûr.

Cela dit, loin de moi l’idée d’être jaloux. Cette semaine, nous aussi nous avons eu droit à un sacré cinéma :

SUPERMAN

MISTER BEAN

FAST AND FURIOUS

A lundi !

 

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