Le comité des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2020 a mandaté une agence de communication pour trouver un slogan. De ce processus, ayant pour but de rajeunir le truc (aka faire djeun’s) aurait accouché un phrase déprimante du genre :
“Les JOJ c’est pire bien”
Et après que l’on ne vienne pas me dire que confier l’organisation de ces Jeux à un ancien militaire était une bonne idée.
Preuve de plus que le jeune est décidément un animal difficile à cerner, peut-être parce qu’il a des boutons partout et deux pouces opposables qui écrivent simultanément sur un smartphone qui lui n’en a bientôt plus (de boutons donc).
Preuve également que les décideuses et décideurs sont prêts à payer pour du vent avoir son attention. Malheureusement, ceux-ci ont souvent l’impression que le jeune parle comme Julie Doquin dans One-Two. Alors que le pubère, lui, n’a jamais écouté Julien, ne sachant même pas ce qu’est une radio et pensant naïvement que Couleur 3 est une page Facebook prévue pour diffuser les Orties. Il aura le temps de découvrir cela lorsqu’il aura une voiture et qu’il faudra bien s’occuper sur le trajet du boulot, parce que la radio est l’arnica des bouchons.
Bref, ce slogan (provisoire, prions !) donne envie de mourir tout de suite de vieillesse ou de revenir en enfance, à l’époque où pas grand chose ne comptait à part jouer, courir, les copains, les cartes Pokémon et Panini et lire Picsou Magazine.
Ou alors, pour se remonter le moral, on pourrait écouter une des chroniques du dimanche matin de Thomas Wiesel. Quelques minutes d’humour souvent lancées magistralement par Michel Zendali :
“Allez Wiesel, faîtes le jeune !”
**SOUPIR**